Gaspésie

La côte gaspésienne longe le littoral Sud du fleuve Saint-Laurent, dans un décor floral, émanant d’un grand jardin dont l’histoire étonnante se marie à la beauté et au calme du lieu, faisant rêver chaque visiteur. Le parc de La Gaspésie, avec les plus hautes montagnes du Québec méridional ( les monts Chics-Chocs ), appartiennent à la chaîne des Appalaches. Le mariage des eaux du fleuve Saint- Laurent et de la montagne différencie ce coin de pays du reste du Québec. Plus le visiteur se dirige vers l’Est, plus la route est littéralement amarrée entre le golfe et la falaise. Tout le long du parcours, c’est une enfilade de village.

Le célèbre rocher Percé – La sentinelle de l’île.  » 475 m de long, 90 m de large et 88 m de haut, pour un poids de 5 millions de tonnes « 

La Gaspésie n’est pas un panorama statique, elle est dynamique et bien vivante, ouverte à toutes formes d’activités culturelles, de plein air et de sports. L’histoire de La Gaspésie a évidemment commencé avec les Amérindiens micmacs, surnommées  » indiens de la mer  » qui occupent la péninsule depuis plus de deux mille cinq cent ans. Français, Acadiens, Loyalistes, Bretons, Anglais, Jersiais, Irlandais, Ecossais et … y ont trouvé refuge, patrie et travail. Dans chaque municipalité, les habitants ont leur propre accent.

Saint-Maurice-de-l’Echouerie, le fleuve Saint-Laurent et la côte gaspésienne

La Gaspésie respire l’odeur des eaux du Fleuve Saint-Laurent. écoute le chant des milliers d’oiseaux, et s’endort au son des vagues. Chaque contour, chaque village, réservent des panoramas éblouissants.

Cap-Chat, la plus grande éolienne au monde, sur axe vertical

Sites à ne pas manquer

  • Sainte-Flavie : porte d’entrée et début de la boucle de la péninsule gaspésienne.
  • Mont-Joli : doit son nom à la présence d’un joli monticule qui, de son sommet, embrasse toute la vue sur le littoral de la rivière Mitis.
  • Grand-Métis : bénéficiant d’un microclimat, les 7 jardins ornementaux de ce petit village offrent des plantes que l’on ne retrouve nul part ailleurs sous une latitude aussi nordique ( rhododendrons, pavot bleu ). Plus de mille espèces et variétés de plantes vivaces et annuelles, d’arbustes et d’arbres, tant indigènes qu’exotiques sont intégrées dans un environnement naturel sillonné de cours d’eau.
  • Matane : ville qui signifie  » vivier de castor « . Aujourd’hui toutefois le saumon et la crevette ont pris la relève. Matane est devenue  » capitale de la crevette  » et organise chaque année Le Festival de la Crevette. Le phare est le premier contact lorsqu’ on arrive à Matane. Un service de traversiers assure la liaison entre les côtes Sud et Nord du fleuve Saint-Laurent ( Matane – Baie-Comeau ).
  • Sainte-Anne-des-Monts : petite ville qui donne accès au parc de La Gaspésie. La rivière Sainte-Anne, excellente rivière à saumon, est une des plus importantes.
  • Parc de La Gaspésie : circuit alternatif situé en plein coeur de la péninsule gaspésienne, entre le fleuve Saint-Laurent et la Baie des Chaleurs. D’une superficie de 802 km2, ce parc protège une nature qui varie selon l’altitude. Magnifique panorama.
  • Mont-Saint-Pierre : village qui apparaît au détour de la route qui arpente la côte. La baie, la vallée, le plateau et la montagne sont en parfaite harmonie. Ce village donne aussi accès au parc de La Gaspésie et la réserve faunique des Chic-chocs.
  • Parc national Forillon : situé à l’extrémité est de la péninsule gaspésienne, il marque l’aboutissement de la longue chaîne des Appalaches. Un terrain accidenté, une flore et une faune représentatives de la forêt boréale mais aussi de la toundra alpine sont présentes dans ce parc. Un réseau de 8 sentiers permet aux randonneurs de découvrir des paysages magnifiques de mer, de montagnes et d’observer la faune omniprésente ( ours noir, porcs-épics, castors, cormorans, mouettes guillemots, phoques et avec un peu de chance des baleines.
La côte gaspésienne
  • Gaspé : en langage micmaque, cela signifie la fin des terres. Jacques Cartier planta une croix en 1534 qui valut à Gaspé le titre de berceau du Canada.
  • Percé : doit son nom à son célèbre rocher percé que l’on peut rejoindre à pied à marée basse. Que l’on arrive du Nord par le pic de l’Aurore ou du Sud par la côte Surprise, le décor fascine à coup sûr. Excursions en bateau et observation des baleines.
  • Chandler : ville où en 1913, la première pulperie ( fabrique de pâte à papier ), s’est implantée. Son port de mer en eau profonde, libre de glace à l’année, permet l’exportation internationale du papier journal.
  • Bonaventure : est l’un des deux bastions acadiens de la Baie-des-Chaleurs. Endroit plus que favorable à l’agriculture, ses habitants consacrèrent très rapidement plus d’énergie aux travaux de la terre que de la pêche.
L’île Bonnaventure avec ses 70’000 fous de Bassan et 250’000 oiseaux. Sentiers de randonnées
  • Saint-Elzéar : visite des plus vieilles grottes du Québec, âgées d’un demi million d’années ( stalactites, stalagmites )
  • New Richmond : ville fondée par les Loyalistes. elle abrite le centre de l’héritage britannique de La Gaspésie.
  • Carleton : ville fondée par des réfugiés acadiens en 1756. Ses paysages grandioses de mer et montagnes, ainsi que doux climat de la Baie des Chaleurs ont contribué grandement au développement de l’hôtellerie.
  • Pointe-à-la -Croix : un pont relie La Gaspésie au Nouveau-Brunswick ( Campbellton ). Les Micmacs avait planté une croix, laquelle délimitait leur réserve.
  • Matapédia : permet d’acéder à la réserve faunique des rivières Matapédia et Patapédia.
  • Amqui : centre industriel, agricole et commercial.