Charlevoix

Région hospitalière où la beauté des paysages continue de séduire de nombreux peintres.

La Côte de Charlevoix allie en parfaite harmonie nature et culture.

Territoire de 6’000 km2 en plein bouclier canadien, le plus vieux sol de la terre de Charlevoix recèle des attraits uniques. La chaîne majestueuse des Laurentides, se jette en cascades dans les eaux salés du fleuve Saint-Laurent comme pour rejoindre l’île-aux Coudres.

Le fleuve Saint-Laurent depuis la belvédère de Baie-Saint-Paul

De nombreux petits villages se dressent, accrochés au flanc de la montagne. Dans cette magnifique contrée, la faune et la flore sont exceptionnelles. Dans l’arrière pays, on retrouve la taïga et ceci à seulement cent-vingt kilomètres de la ville de Québec où le caribou et le loup y vivent. Au confluent de la rivière du Saguenay et de fleuve Saint-Laurent, où l’eau douce et l’eau salée se mélangent, on trouve une grande partie du parc marin. Six espèces de baleines évoluent de mai à fin octobre, dans ces eaux riches en nourriture.

Un service de traversiers assure la liaison entre la Côte de Charlevoix et l’Ile aux-Coudres
Le fleuve Saint-Laurent gelé et la Côte de Charlevoix. L’île aux-Coudres doit son nom au navigateur Jacques Cartier

Sites à ne pas manquer

  • Baie-Saint-Paul : petite bourgade située au creux d’une vallée, et qui a inspiré bon nombres d’artistes. Rues étroites, ponctuées de charmantes boutiques, galeries d’art et cafés sympathiques d’où se dégage une ambiance chaleureuse. De nombreuses maisons à toiture mansardée, architecture typique, ont été immortalisées par les peintres. Une halte aménagée permet de découvrir un panorama grandiose composé de l’île aux Coudres, du Cap-aux-Corbeaux et du Bas-de-la-Baie. Le belvédère de Baie-Saint-Paul, site panoramique exceptionnel offre une vue d’ensemble.
    Le domaine de Charlevoix offre une multitude d’activités en plein air dans un vaste environnement paysagé. De la terrasse Félix-Antoine Savard, qui surplombe l’île aux Coudres, un panorama allant de Petite-Rivière-Saint-François jusqu’aux Eboulements s’offre aux visiteurs. Une autre terrasse, au pied de la falaise, donne accès à la plage. Ces deux terrasses sont reliées par un chemin pédestre agrémenté de cinq chutes.
  • L’île aux Coudres : doit son nom au navigateur Jacques Cartier qui mouilla dans la baie de la Prairie le 6 septembre 1535 lors de son deuxième voyage. La route de ceinture de l’île fait environ 26 kilomètres. et se fait volontiers en vélo. Lieu de villégiature.
Le moulin del’île-aux-Coudres transformé en musée de la farine
L’église de la la petite commune de La Baleine située la côte Sud-Est de l’île
  • Les Eboulements : nom donné à ce village suite à un gigantesque glissement de terrain qui a suivi un très violent tremblement de terre en 1663. Le patrimoine architectural avec son église de pierre et ses maisons anciennes ont su être préservés.
  • Cap-aux-oies : site paisible où l’on peut, durant de longues heures, marcher et méditer en toute tranquillité sur la plage d’eau salée.
  • Sainte-Irénée : pour rejoindre ce petit village, la route entraîne le visiteur dans une longue descente. Le panorama éblouit à coup sûr. Une magnifique et longue plage de sable fin ( eau salée ), très fréquentée, s’offre aux voyageurs. A nouveau la route grimpe abruptement du fleuve Saint-Laurent aux sommets, laissant peu à peu découvrir le pittoresque village accroché à la montagne. Le calme des lieux et le spectaculaire voisinage, du fleuve et des montagnes, retiennent depuis fort longtemps l’attention du voyageur.
  • La Malbaie-Pointe-au-Pic, Cap d’Aigle : plus de deux siècles ont marqué cette régionaux nombreux paradoxes. Elle peut être douce et sévère, grandiose et chaleureuse rude et accueillante. La pureté de cet immense territoire a eu vite fait d’attirer les bourgeois. Lacs, rivières et forêts fascinent, aujourd’hui encore, les personnes qui sont à la recherche de calme, d’ air pur et de beauté.
  • Pointe-au-Pic : située sur le bord du fleuve, ce village est le berceau de la villégiature au Canada. La belle société de Montréal, Toronto et New-York, en quête de dépaysement naviguait sur les bateaux blancs, bateaux à vapeur que l’on surnommait palais flottants. Le manoir Richelieu, hôtel prestigieux, était le lieu de rendez-vous de cette belle société.
  • Le Casino de Charlevoix : s’élève à flanc de la montagne avec une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent. Tous les plaisirs du jeu sont à la portée du visiteur.
  • La Malbaie : vit au gré des marées. Elle doit son nom à Samuel de Champlain qui accosta une nuit de l’année 1608 avant de poursuivre son voyage vers Québec. Au matin, lorsqu’il voulut continuer, il dut attendre la marée haute. Ainsi, il s’exclama:  » ah! la malle bayes « , traduction: la mauvaise baie. La Malbaie est le centre administratif de Charlevoix.
  • Parc régional du Mont Grand-Fonds : station de sports d’hiver où skieurs de tous niveaux trouvent leur plaisir. La montagne a une dénivelée de 335 mètres. La pratique du ski de fond est également à l’honneur, ainsi que la glissage en toboggan. Pour y accéder, le voyageur découvre la petite municipalité de Rivière-Malbaie.
  • Cap-à-l’Aigle : village pittoresque qui a su garder son aspect de villégiature du XIXème siècle. Voué à la culture et à l’élevage, il s’est beaucoup développé en y accueillant toute l’année, les vacanciers.
  • Saint-Urbain : village agro-forestier situé aux portes des hauts sommets dans l’arrière pays. On y trouve des activités sportives en grande nature.
  • Parcs des Grands-Jardins : à cinquante kilomètres de Baie-Saint-Paul, est une aire centrale de la réserve mondiale de la biosphère. D’une superficie de 310 km2, il se caractérise par une végétation nordique ( taïga ) où vit le caribou. Un sentier conduit le randonneur au sommet de Mont du Lac des Cygnes, ( alt. 1000 mètres ).
  • Saint-Hilarion : altitude 500 mètres, ce village agricole offre un panorama exceptionnel sur les montagnes.
  • Notre-Dame-des-Monts : municipalité entourée de sommets qui comptent parmi les plus hauts du bouclier canadien.
  • Sainte-Agnès : est située dans un vallon. Fondée en 1839, on l’appelait la paroisse aux trois églises, parce que son territoire englobait les paroisses Notre-Dame-des-Monts et de Saint- Aimé-des-Lacs.
  • Le parc régional des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie : est accessible depuis le village de Saint-Aimé-des-Lacs. Route forestière, sinueuse et étroite, nécessite une conduite prudente. C’est un site protégé d’une superficie de 233 km2. Des ouvertures dans la végétation permettent aux visiteurs d’ apprécier le paysage des Hautes-Gorges.
  • Clermont : doit son développement à la création d’un moulin à pulpe en 1909 et qui devint une véritable usine de pâte à papier. La Montagne de la Croix est le site unique et qui offre un panorama de 360°.
  • Saint-Fidèle : est un petit village érigé sur un plateau dominant le fleuve Saint-Laurent, très renommé pour la qualité de ses excellents fromages.
  • Port-au-Persil : havre charmant qui prête son nom au hameau qui l’entoure et aussi à la rivière qui se précipite en cascade jusqu’au fleuve Saint-Laurent. La route serpente le long de la montagne et offre un panorama d’une beauté extraordinaire.
  • Saint-Siméon : Carrefour où des routes du Saguenay, du Manicouagan et de Québec. Un service de traversiers assurent la liaison entre Saint-Siméon et Rivière- du- Loup.
  • Baie-Sainte-Catherine : tout près de l’embouchure de la rivière Saguenay, le village, lieu de départ pour les croisières ( observation des baleines ) et du fjord du Saguenay.