C’est une des plus grandes régions de ressources du Québec ( mines, forêts, agriculture ). Un immense territoire de 116’000 km2, reconnu pour le naturel de ses habitants, la qualité de la chasse et de la pêche. Limitrophe de l’Ontario, de l’Outaouais, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et du Grand-Nord du Nunavik / Baie- James, l’Abitibi-Témiscamingue est aujourd’hui considérée comme une destination de choix. La route des pionniers, exploite les thèmes de la forêt de l’eau, l’épopée de la traite des fourrures, celle de l’abattage et du flottage des pitounes, de l’arrivée des premiers colons et de leur vie religieuse.
Sites à ne pas manquer
- Val-d’Or : ici, l’industrie touristique se marie au passé et à l’avenir, offrant aux visiteurs, l’occasion de découvrir la route des prospecteurs, ceci en commençant par la cité de l’or. Le voyageur a la possibilité de vivre une expérience unique en descendant à plus de 80 m sous terre, dans une ancienne galerie minière de la mine Lamaque et de visiter la maison historique que blottie le village, où l’on retrouve quatre-vingt maisons dont une soixante en bois ronds.
- Amos : dispose d’une richesse d’avenir : l’eau douce. Cette eau est considérée comme l’une des meilleures au monde. La rivière Harricana qui coule vers la Baie-James, offre aux aventuriers et amants des grands espaces plus de 500 kilomètres d’images sauvages et d’air pur.
- La Sarre : capitale forestière du Canada en 1989, elle pros- père surtout grâce à cette industrie. Le centre d’interpré- tation de la foresterie raconte et montre une exposition sur la vie des camps de bûcherons du Québec en 1930.
- Rouyn-Noranda : capitale nationale du cuivre. Vingt-cinq panneaux et treize stations, sur le thème » une mine, une ville » font découvrir l’histoire des plus importantes mines jamais découvertes au Québec, la Noranda Mines Limited, ainsi que celle de la ville à laquelle elle donna naissance. La Maison Dumulon, la Fonderie Horne, le Musée religieux, autant de sites qui expliquent la vie de cette région.
- Parc d’Aiguebelle : réserve de chasse et de pêche, ce territoire de 243 km2, est devenu parc en 1985. De nombreux sentiers d’interprétation font découvrir des roches vieilles de 2,7 milliards d’années, des arbres bicentenaires, de hauts reliefs, des cascades et des panoramas à couper le souffle de chaque visiteur. Un pont suspendu d’une longueur de 64 mètres surplombe le lac Lahaie. D’une hauteur de 22 mètres, il attend les téméraires. Pour les autres, une descente vertigineuse de la falaise s’effectue en empruntant le sentier qui compte 220 marches.
- Réserve faunique de La Vérendrye : avec ses 13’615 km2, dont la moitié fait partie de l’Abitibi-Témiscamingue, l’autre faisant partie de l’Outaouais, elle offre de nombreuses activités de plein air.
- Senneterre : citée forestière. Sur l’ancienne base de radars des Forces armées canadiennes, des sentiers de randonnée et des belvédères ont été aménagés. En hiver, c’est la paradis des motoneigistes.
- Ville-Marie : chef-lieu du Témiscamingue, est situé au bord du lac portant le même nom. En arrivant, la rue Notre Dame-de-Lourdes permet d’atteindre la grotte et d’embrasser l’ensemble d’un paysage propre à cette région.
- Témiscamingue : industrielle, elle offre un environnement naturel d’une grande richesse. A pied, à vélo ou autres, enparcourant le sentier jalonné, le visiteur découvre un pont donnant une vue spectaculaire sur les chutes du ruisseau Gordon. Une visite s’impose.